La réforme des politiques en matière de drogues est essentielle pour protéger les droits des communautés cultivatrices, et veiller à ce qu'elles vivent de leurs terres.
La Suisse et d'autres pays, comme le Portugal et l'Uruguay, appliquent des politiques centrées sur les populations, axées sur la santé et, surtout, sur le maintien de la vie - tout en respectant les droits humains.
La première session extraordinaire de l’ONU sur les politiques en matière de drogues depuis près de 20 ans a crée des tensions mardi au sujet de l'utilisation de la peine de mort pour les infractions liées à la drogue.
Une mère qui a perdu son enfant à cause des drogues fait désormais campagne contre la guerre mondiale contre la drogue et a inspiré le Ministre de la santé du Canada à demander des politiques plus humaines.
La ministre de la santé, Jane Philpott, a annoncé que le gouvernement libéral allait légaliser la consommation et le commerce du cannabis au printemps 2017.
Les politiques actuelles qui mettent l'accent sur la prohibition plutôt que sur la santé publique renforcent le cercle vicieux de pauvreté et de mauvaise santé.
Les tribunaux dédiés aux affaires de drogue misent fortement sur les sanctions aux dépens d’un traitement adapté et ne servent pas les intérêts de ceux qui en ont le plus besoin.
Parmi les questions qui seront débattues, nombreuses sont celles qui concernent l’Asie du Sud-Est, y compris l'impact de la production, du trafic et de l'utilisation de drogues sur les pays, les communautés et les personnes vulnérables.
La semaine prochaine l'Organisation des Nations Unies organisera le plus grand rassemblement depuis 20 ans sur la politique en matière de drogues, une occasion de revenir sur les nombreuses conséquences néfastes de la prohibition punitive.