Des juristes affirment que la récente décision contre la confiscation de petites quantités de drogues doit s'appliquer à toutes les substances sous contrôle.
En simplifiant la relation complexe entre les acteurs étatiques, les citoyens et les économies informelles mondialisées de la drogue, le terme sert souvent à alimenter la stigmatisation, les stéréotypes néfastes et la violence.
La réforme de la politique en matière de drogues, les mesures non privatives de liberté et la lutte contre les causes profondes de l'implication dans des activités criminelles font partie des nombreux moyens dont disposent les États pour freiner la montée en flèche des taux d'incarcération des femmes.
Au lieu de poursuivre des politiques prohibitionnistes contre-productives, les gouvernements devraient investir dans des solutions de santé fondées sur des données probantes, dans des services de soutien et dans de meilleures approches de la réglementation, telles qu'un approvisionnement sécuritaire.
Au lieu de céder au réflexe répressif, les gouvernements doivent adopter des réponses audacieuses qui s'attaquent aux multiples vulnérabilités auxquelles sont confrontées les personnes usagères des drogues et en particulier celles qui vivent dans la précarité.
Si l'impact à long terme de l'interdiction sur l'offre mondiale d'héroïne dépendra fortement des interdictions ultérieures potentielles de la culture et du commerce, les moyens de subsistance de milliers de travailleurs sans terre sont en danger.
En favorisant un marché informel lucratif et en élargissant l'arsenal punitif de l'État, la "guerre à la drogue" renforce les régimes corrompus et autoritaires.
Les organisations de la société civile avaient proposé d'ouvrir un site spécialisé dans l'accompagnement des personnes usagères du crack afin de mieux soutenir cette population et réduire les nuisances publiques.
Cette série de vidéos explique les méfaits de la stigmatisation, ses racines dans la prohibition et les moyens de transformer les perceptions sur la base de la santé et des droits.
Si le rapport explore les liens entre la politique des drogues et l'environnement, il n'aborde pas le rôle de la prohibition dans la destruction de l'environnement.