Si la légalisation des psychédéliques est une étape positive vers une réforme des politiques mondiales en matière de drogues, elle ne doit pas se faire au détriment des communautés autochtones, qui utilisent depuis des siècles des plantes psychoactives à des fins de guérison émotionnelle, physique et spirituelle.
À l'instar des pays voisins, le ministre belge de l'économie se prononce en faveur d'un modèle de régulation légale du cannabis, afin de mieux guider les consommateurs, d'interdire la vente aux mineurs et de réorienter vers l'État les recettes tirées du milieu criminel.
Les lieux de consommation à moindres risques permettent d'éviter les décès par overdose et de réduire le risque de transmission de maladies. Pourtant, des obstacles politiques et bureaucratiques continuent de retarder la mise en place du premier lieu de consommation par injection supervisée et sécurisée de drogues à Dublin.
La Fédération Addiction appelle les pouvoirs publics à prendre de nouvelles mesures pour réduire le nombre de surdoses : généraliser l’accès à la Naloxone, ouvrir de nouveaux espaces de consommation sécurisée et supprimer les sanctions pénales pour la consommation de drogues.
Les communautés cultivatrices qui dépendent du cannabis en tant que source de revenus accueilleraient favorablement la possibilité d'une transition vers le marché formel, sans stigmatisation ni criminalisation.
Les appels en faveur d'un commerce légal de l'opium se multiplient, invoquant les avantages d'un approvisionnement réglementé pour les jeunes et les communautés.
Le gouvernement a déclaré que le projet de loi visait à remplacer les politiques échouées en matière de cannabis, à réduire le marché informel et à protéger les jeunes, mais il fera l'objet d'un débat parlementaire acharné.
La chute des prix a plongé des milliers de familles de cultivateurs de coca dans la misère, soulignant la nécessité de trouver des solutions durables à la dépendance précaire des communautés rurales à l'égard de ce marché illicite instable.
La couverture médiatique récente simplifie à l'excès et déforme les causes profondes du sans-abrisme, des problèmes de toxicomanie et de la criminalité, qui ne répondent pas à la décriminalisation des drogues mais à des facteurs socio-structurels plus larges, notamment l'exclusion sociale, la crise du logement, l'insécurité économique et les effets durables d'une pandémie mondiale.