Les révisions proposées du code pénal du pays promeuvent des peines sévères pour la consommation et la possession de stupéfiants – y compris la sanction la plus rigoureuse de la société, la peine de mort – au lieu d’une approche axée sur la santé.
Le Directeur du service de santé publique des États-Unis a émis le premier avis de santé publique de son bureau en 13 ans pour encourager une plus grande disponibilité de la naloxone.
Trump a approuvé la condamnation à mort de trafiquants de drogues en dépit de l’abondance de données scientifiques qui démontrent que cela ne décourage pas les individus et consiste en une violation des droits humains.
Une coalition d’organisations représentant les usagers de drogues, les professionnels de santé et les activistes a proposé de réformer les politiques des drogues répressives en réponse aux retours de la société civile.
En 2017, 8 personnes ont été condamnées à mort pour des infractions liées aux drogues à Singapour – ce qui représente une violation du droit international.
En marge de la 61ème CND, les Comités des ONG de Vienne et de New York ont signé le Protocole d’accord, créant ainsi le nouveau Groupe de travail de la société civile pour assurer une participation significative de la société civile au processus menant au débat ministériel de 2019 et à celui de son déroulement.
La réforme par le Myanmar de son cadre légal et politique est un signal clair que le gouvernement a reconnu les défaillances de la stratégie précédente, qui était basée principalement sur le recours à des mesures répressives.
Du 26 février au 23 mars 2018, s’est tenue la 37e édition du Conseil des droits de l'homme, au Palais des Nations à Genève.
Au coeur de cet événement, l'un des points les plus pertinents pour les questions relatives aux droits de l'homme, à la santé et aux substances psychoactives, fut la résolution intitulée "Contribution à la mise en oeuvre de l'engagement comment à aborder et combattre efficacement le probème mondial de la drogue en tenant compte des droits de l'homme".
Cette dernière a été présentée par un groupe de travail composé de spécialistes issus de plus de dix gouvernements européens et sud-américains. Après plusieurs consultations informelles, la résolution a été adoptée le vendredi 23 mars 2018.
Le principal résultat de cette résolution est la volonté de poursuivre un engagement commun visant à lutter efficacement contre le problème mondial de la drogue. Le Conseil a ainsi prié le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de produire un rapport sur l'application de l'engagement commun à aborder, et à combattre efficacement ce problème mondial de la drogue. Il sera présenté en septembre 2018.
Bien que des défis importants restent à surmonter dans les discussions sur la politique internationale en matière de drogues, cette résolution représente une étape clé. Elle garantit en effet que les politiques sur les drogues respectent les obligations en matière de droits humains.
Les objectif de cet événement parallèle étaient d’une part de mieux faire connaître l’hépatite C, en tant que grave problème de santé étroitement lié aux politiques des drogues et d’autre part de promouvoir la réduction des risques et la réforme des politiques des drogues.