La National Harm Reduction Coalition et le Lighthouse Learning Collective s'interrogent sur l'état du système de soins pour les personnes queer et trans usagères des drogues et/ou travailleuses du sexe, en reconnaissant les insuffisances et en suggérant des pistes pour renforcer le pouvoir des communautés et améliorer le soutien apporté par les organisations de réduction des risques.
La CIDH souligne le rôle que jouent les politiques en matière de drogues dans la montée en flèche des taux d'incarcération des femmes dans la région, et appelle à des alternatives à l'incarcération et à des politiques de réinsertion spécifiques au genre.
INPUD présente une boîte à outils des meilleures pratiques, axée sur les principales interventions de réduction des risques, sur la base d'entretiens avec vingt pairs activistes consommateurs de drogues et spécialistes de la réduction des risques issus de différents pays.
Hendy et al. examinent le potentiel et les limites des dispositions existantes en matière d'équité sociale dans la législation sur le cannabis, en soulignant l'importance des cadres de réparation qui s'attaquent aux formes structurelles de l'exclusion sociale.
Dennis et al. présentent une série d'articles qui utilisent le concept de « narcoféminisme », un mouvement collectif de femmes usagères des drogues pour se mobiliser, lutter pour leur droit à l'autodétermination et faire entendre leur voix.
IDPC, Amnesty International, CDPE, HRI, DPA, Release et CELS fournissent des preuves du rôle des politiques en matière de drogue en tant que moteur de la discrimination policière et de l'incarcération.
L'IDPC et l'ICEERS soutiennent que le droit des peuples autochtones à cultiver, utiliser, posséder, soigner et voyager avec leurs plantes ancestrales devrait être inscrit dans le cadre d'un droit à la santé exempt de discrimination raciale.
Khair et al. démontrent que les sites de consommation supervisée de drogues permettent non seulement de sauver des vies, mais aussi de réaliser des économies notables par rapport aux coûts de prise en charge des overdoses par les services d'urgence.
Ali et al. examinent la politique de décriminalisation de la Colombie-Britannique et invitent les décideurs politiques à consulter les personnes usagères de drogues afin de comprendre et de minimiser les conséquences néfastes potentielles des seuils établis.
L'IDPC se félicite de l'attention croissante portée par l'Organe aux questions relatives aux droits humains et à la réglementation du cannabis, tout en regrettant la déformation des preuves sur ce dernier point, les interprétations erronées de la relation entre les droits humains et les traités relatifs au contrôle des drogues, ainsi que l'absence de réflexion constructive sur la manière de remédier à la prolifération des violations systémiques dans le régime mondial de contrôle des drogues.
L'IDPC, le CDPE, l'Instituto RIA, HRI et la Health[e]Foundation fournissent des données et des recommandations sur l'importance de la décriminalisation pour le respect des droits humains des personnes usagères de drogues.
L'ONUSIDA souligne la nécessité d'une plus grande volonté politique pour mettre fin au sida en investissant dans des réponses durables qui comprennent la prévention et le traitement fondés sur des données probantes, l'intégration des systèmes de santé, des lois non discriminatoires, l'égalité de genre et des réseaux communautaires solides.