Alors le gouvernement français lance une amende forfaitaire délictuelle pour usage de stupéfiants, le besoin de sortir des politiques répressives et inefficaces est encore plus vif.
Alors que la pandémie Covid-19, et les réponses des gouvernements à celle-ci, exacerbent des inégalités qui posent des risques et des difficultés spécifiques aux personnes qui utilisent des drogues, les États doivent saisir cette occasion pour mettre en place des politiques efficaces afin de protéger leurs droits.
Il faut pérenniser et généraliser les évolutions en matière de réduction des risques et et d'accompagnement des personnes qui consomment des drogues amorcés pendant la pandémie.
Pour une soixantaine d’élus de tous bords et des médecins la dépénalisation puis la légalisation du cannabis sont des mesures logiques qui suivent les évolutions du monde actuel.
La criminalisation du travail du sexe et de la consommation de drogues touche de manière disproportionnée les travailleuses du sexe de la communauté LGBTQ+ en augmentant le nombre d'agressions et d'overdoses mortelles et en les exposant à des conditions carcérales dangereuses en ces temps de Covid-19.
La campagne antidrogue menée dans le pays a criminalisé une question de plus en plus importante de santé publique et a créé une crise pour les systèmes judiciaire et pénitentiaire.
Le premier projet communautaire de réduction des risques, de traitement et de soins au Myanmar vise à montrer qu’aider les usagers de drogues est bien plus efficace que de les punir.
La CND organisera des "réunions thématiques" pour aborder les questions encore en suspens concernant les implications des réglementations relatives au cannabis proposées par l'OMS et augmenter les chances que celles-ci soient adoptées lors de la reprise de sa 63e session.