Bien que les preuves soient de leur côté, les organisations comme la Fondation Andrey Rylkov sont confrontées aux difficultés engendrées par un gouvernement attaché à des approches répressives néfastes.
Amnesty International renouvelle son appel aux Nations unies et à ses États membres de mettre un terme au recours à la peine de mort pour des infractions liées aux drogues.
Les réponses au VIH, à l'hépatite virale et aux IST doivent s'appuyer sur les preuves sans équivoque sur la centralité de la réduction des risques, de la décriminalisation et du leadership communautaire.
La criminalisation et l'emprisonnement des personnes usagères des drogues crée des barrières à l'accès aux services de santé et aggrave les risques qui peuvent être associés à la consommation.
Le système de contrôle des drogues a favorisé le développement d'un marché informel puissant et reconduit la majorité des fonds publics en relation aux drogues vers des approches coercitives, aux dépens de la santé publique.
Lorsqu'elle est fondée sur une approche axée sur la santé et les droits humains, la décriminalisation fournit un cadre juridique favorable qui promeut, protège et réalise le droit à la santé des personnes usagères de drogues.
La grande majorité des décès liés d'une quelconque manière à la police concerne des pouvoirs d'une grande portée de la police, notamment en ce qui concerne les infractions mineures en matière de drogue, les crises de santé mentale et les opérations spéciales de « guerre à la drogue ».
Le Congrès a affecté des fonds spécifiquement à des programmes qui distribuent des seringues stériles et d'autres outils destinés à protéger les personnes usagères de drogues.
Pendant un demi-siècle, les politiques nationales en matière de drogues ont été fondées sur des paniques morales subséquentes ancrées dans la discrimination contre les communautés marginalisées.
La Déclaration politique représente un progrès, mais la route vers la fin de l'épidémie de VIH est longue et le temps pour concrétiser les engagements internationaux est compté.
La « guerre à la drogue » a été conçue comme une solution aux problèmes liés à la santé publique, à la violence et au crime organisé ; qui ont tous été aggravés par cette approche.