L’IDPC appelle le Comité d’experts de la pharmacodépendance à prendre en considération les profonds impacts des choix juridiques et politiques qui pourraient être provoqués par le placement du kratom sous contrôle international et à tenir dûment compte des leçons tirées des contrôles nationaux passés avant de prendre toute nouvelle mesure visant à placer cette substance sous contrôle international.
Quand elle est appliquée adéquatement, la décriminalisation des drogues et de leur possession destinée à un usage personnel est en mesure d’apporter des avantages significatifs pour la santé, le bien-être et les droits des personnes usagères de drogues.
Les recommandations des scientifiques incluent l'accès au dépistage à bas seuil, le travail par les pairs et une coordination accrue entre les services sanitaires.
Les débats de haut niveau politique sur la décriminalisation de la possession des drogues et la proportionnalité des peines n'ont pas abouti, malgré l'urgence.
Bien qu'elle s'appuie sur le pouvoir discrétionnaire de la police, cette mesure renforce les appels lancés par les activistes en faveur d’une approche sanitaire.
Les politiques publiques doivent abandonner à la fois la criminalisation et le paternalisme, et se concentrer sur les causes profondes de l'implication des personnes dans les économies criminalisées.
En intégrant les personnes usagères des drogues dans les programmes de distribution de naloxone et de déjudiciarisation, le pays a considérablement réduit les décès par overdose.
L'IDPC et HRI appellent à un meilleur engagement de la société civile et des communautés dans le programme conjoint des Nations Unies sur les Philippines, et à aligner les politiques des drogues avec les standards de droits humains.