La déclaration officielle de la Conférence internationale de réduction de risques de 2011 demande aux Nations Unies de tenir ses engagements sur le VIH pour les personnes qui injectent des drogues dans le monde entier.
Le Fond Mondial a accordé une subvention de 8.3 million à MENAHRA, pour développer les activités de sensibilisation, et promouvoir et développer les capacités des organisations non-gouvernementales afin d’améliorer les prestations de services de réduction des risques dans 12 pays au cours des trois prochaines années.
En Novembre 2010, le Centro de Investigación Drogas y Derechos Humanos (CIDDH), a été invité à participer à l’élaboration d’une proposition nationale sur les drogues et le trafic de drogues. L’approche promue par le CIDDH, basée sur les preuves disponibles et les droits humains, a été bien reçue par les medias.
Sur la base de deux rapports calomnieux sur la drogue, le président bolivien Evo Morales a accusé les Etats-Unis et les Nations Unies de conspirer contre son gouvernement. Selon lui, les critiques concernant manière dont la Bolivie fait face à la guerre contre la drogue cherchent à associer son gouvernement au trafic de drogues.
La ville néerlandaise d’Utrecht a déclaré que les fumeurs de cannabis pourraient dorénavant faire pousser leur propre cannabis dans une coopérative, en dépit de la déclaration du Ministère de la sécurité et de la Justice proclamant que ce projet était illégal et serait sujet à des poursuites judiciaires s’il était mis à exécution.
La chef de police la plus jeune du Mexique, Marisol Valles Garcia, s’est enfuie aux Etats-Unis après avoir reçu des menaces de mort. L’étudiante en criminologie avait été acclamée comme étant la femme la plus courageuse du Mexique en 2010, alors qu’elle prenait la tête des forces de sécurité publique dans la ville frontière de Praxedis G. Gerrero.
Les cartels de drogues mexicains opèrent sans retenue en Amérique centrale. Les interventions de répression soutenues par les USA au Mexique et en Colombie ont simplement déplacé les trafiquants dans une région où la corruption est rampante, où les frontières ne sont pas même protégées par un contrôle minimal d’immigration, et où les gangs locaux fournissent l’infrastructure nécessaire pour le crime organisé.
La guerre contre la drogue a engendré des dépenses massives, conséquence d’une approche guidée par le maintien de l’ordre et donnant au crime organisé le monopole du trafic de drogue. Il est temps d’évaluer les dégâts de cette approche et d’explorer des alternatives.
Le réseau sur les politiques des drogues en Europe du Sud-est, lancé par l’IDPC début 2010, a tenu sa troisième rencontre à Thessalonique (en Grèce) en Mars 2011, pour partager les connaissances et expériences de la région et pour identifier les problèmes récurrents et les priorités afin de soutenir les activités de sensibilisation politique en Europe du Sud-est. Lire davantage (en Anglais).
Une coalition russe et un partenariat international représentant les communautés touchées, des activistes, des intervenants et des ONG travaillant sur le Sida et la réduction des risques, ont insisté pour que le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations Unies demande au gouvernement russe de mette en application des programmes de réduction des risques pour limiter l’épidémie du VIH parmi les usagers de drogues.
Ce mois-ci, la Commission des Stupéfiants se rassemblera à Vienne, en Autriche, pour discuter de la situation internationale relative aux drogues illégales et de la mise en application des conventions des Nations Unies sur le contrôle des drogues. Le site internet de l’IDPC sera mis à jour régulièrement pour offrir des informations actualisées sur la réunion de la CND. Pour davantage d’informations, veuillez lire le Guide de l’IDPC pour les ONG participant à la CND (en Anglais).
Une coalition d’organisations travaillant sur la santé et les droits de l’homme a exprimé ses craintes sur les potentielles violations des droits de l’homme qu’entrainerait le projet du gouvernement thaïlandais d’arrêter les personnes suspectées de consommer des drogues. Cela pourrait par ailleurs potentiellement raviver les abus envers les personnes vulnérables.