Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme a appelé à mettre un terme à la peine de mort et aux assassinats extrajudiciaires pratiqués au nom du contrôle des drogues.
Mettre un terme à la transmission du VHC nécessite un meilleur accès aux services de réduction des risques et de traitement, mais aussi de meilleures politiques des drogues.
Le gouvernement ukrainien fournit un traitement de substitution aux opioïdes financé par l’état à plus de 10'000 patients gratuitement, aboutissant ainsi à une multiplication par 100 du nombre de patients recevant un traitement de substitution aux opioïdes depuis 2005.
António Guterres discute de la dépénalisation réussie au Portugal, il souligne la nécessité de débattre des politiques des drogues sans préjugés et idées prédéterminées.
Des données du gouvernement philippin montrent qu’au moins 3'987 individus ont été tués dans le cadre des opérations anti-drogue de la police ; et les organisations actives dans le domaine des droits humains estiment un nombre considérablement plus élevé de morts.
La décision limite considérablement la politique de « tolérance » traditionnellement appliquée par l’état espagnol pour s’occuper des cannabis social clubs.
La politique internationale en matière de drogues se donne l’objectif ambitieux d’un monde sans stupéfiants. Mais ni l’interdit, ni les discours moralisateurs, ne sont parvenus à empêcher, ou même à freiner, la consommation de substances illicites. La guerre à la drogue est inefficace et la prohibition engendre de nombreux problèmes. Les partisans d’une autre approche dénoncent la criminalisation des usagers et prônent une réglementation pour limiter le trafic et les risques pour les usagers.
« La prohibition n’a pas fonctionné, elle a des conséquences dramatiques, et le marché est toujours énorme ». Marie Nougier, membre de l’Idpc (Consortium international sur les politiques des drogues) fait le même constat que tous ceux qui s’intéressent à la question. La « guerre à la drogue »[1] n’a pas atteint ses objectifs. Son bilan est désastreux sur le plan sanitaire, la drogue est encore plus disponible et la consommation n’a pas baissé. La prohibition augmente les risques pour les usagers et coûte très cher, en argent public comme en vies humaines. Elle ne parvient pas à freiner un trafic extrêmement rentable, qui assure la fortune de quelques groupes criminels et apporte une pseudo paix sociale là où il peut assurer un peu de revenus à ceux qui n’ont guère d’autres choix.