Alors que de plus en plus de voix dénoncent les conséquences néfastes de la répression des drogues sur la santé et les droits humains, la France demeure indifférente aux avancées en termes de politiques connexes.
Au-delà de la culpabilité de l'ancien président, le pays doit s'engager dans un processus de responsabilisation et de changement afin que cette tragédie ne se reproduise pas.
L'accès à des traitements permettant de sauver des vies et reposant sur des données scientifiques continue d'être entravé par la stigmatisation, les inégalités fondées sur des considérations raciales et les politiques restrictives en matière de prescription de médicaments.
Ann Fordham, la directrice de l'IDPC, a appelé à un processus de transformation institutionnelle pour contribuer à un nouveau paradigme en matière de politiques des drogues.
Une reclassification du cannabis ne suffirait pas, loin s'en faut, à remédier aux dommages causés par la « guerre à la drogue », tant au niveau national qu'international.
Le lieu de consommation à moindres risques de Porto accueille des centaines de personnes très vulnérables qui font usage de drogues et qui bénéficient d'un espace sans jugement et d'un accès simplifié et volontaire aux services de soins et de soutien.
L'événement a reconnu les effets néfastes des politiques antidrogue sur les jeunes et les personnes marginalisées, et a insisté sur la nécessité de donner la priorité au soutien plutôt qu'à la punition.
Le nouveau gouvernement français a inexplicablement bloqué l'ouverture de la salle de consommation à Marseille, malgré les avantages avérés et les progrès réalisés en vue de son lancement.