Les organisations signataires appellent les États membres de l’UE à réviser la Stratégie sur les drogues proposée et à rejeter un Plan d’action axé uniquement sur le trafic, afin que la réduction des risques, la santé et les droits humains restent au cœur de la politique européenne en matière de drogues.
L’IDPC appelle la Commission européenne à veiller à ce que la prochaine stratégie soit équilibrée, fondée sur des données probantes et axée sur les droits, en donnant la priorité à la réduction des risques, à la participation de la société civile et à l’innovation politique plutôt qu’aux approches répressives.
Le CSFD appelle à une stratégie centrée sur la santé, les droits humains et l’équité — en passant des déclarations politiques à l’action concrète, avec la société civile comme partenaire à part entière.
L’Ukraine a approuvé une nouvelle stratégie nationale en matière de drogues, visant à améliorer l’accès aux médicaments contrôlés, à étendre les programmes de réduction des risques et à soutenir les populations marginalisées.
La future stratégie offre l'occasion de remédier au manque de soutien adéquat aux services de réduction des risques et de promouvoir les résultats en termes de santé et de droits humains.
Le suivi de la société civile par le C-EHRN identifie des progrès nécessaires mais inégaux en matière de traitement et d’accès, dénonçant des obstacles persistants liés au financement, à la législation, à la stigmatisation et à la volonté politique.
Malgré les tentatives répressives du parti au pouvoir en Hongrie pour la démanteler, la stratégie progressiste de Budapest en matière de drogues, fondée sur les droits, perdure en l'absence d'un cadre national en la matière.
La conférence a mis en lumière les nombreux défis auxquels le mouvement européen de réduction des risques est confronté, ainsi que les opportunités pour y faire face.