HRI et LANPUD appellent à réformer les lois punitives qui alimentent l’incarcération de masse et violent les droits, et à investir dans la santé, la réduction des risques et le leadership communautaire.
Contre la criminalisation, l’invisibilité et la violence systémique, ces initiatives cherchent à élargir la réduction des risques et la réforme des politiques tenant compte du genre, en s’appuyant sur l’expérience vécue.
L’ambassadrice Laura Gil évoque le défi de remettre en question le régime mondial des drogues, briser les tabous et construire un avenir post-prohibition, coalition après coalition.
Face à l’augmentation de la production de coca et des saisies, l’aide américaine est menacée : la Colombie doit choisir entre satisfaire les exigences de la guerre contre la drogue ou affirmer son indépendance.
HR25 a mis en évidence le pouvoir de la communauté, de la société civile et du gouvernement pour faire progresser la justice et les politiques et services relatifs aux drogues axés sur les droits humains.
Des organisations comme l’Institut RIA et PrevenCasa offrent des services gratuits et sans jugement malgré un quasi-total manque de financement public.
Les réseaux d’approvisionnement criminalisés sont néfastes, mais les désigner comme groupes terroristes est une réponse inadaptée qui nuira de manière disproportionnée aux personnes marginalisées.
L'IDPC fournit des informations de base sur le classement de la feuille de coca dans les traités internationaux de contrôle des drogues, décrit le processus de révision par l'ECDD et plaide pour son retrait.
Le comité expert onusien a noté que les centres privés de traitement ne font pas l'objet d'un contrôle et d'une supervision adéquats, ce qui alimente la violence et l'injustice.
L'IDPC appelle le Comité d'experts de l'OMS sur la dépendance aux drogues à rectifier l'erreur historique du classement de la feuille de coca, à affirmer les droits des peuples autochtones et à garantir leur implication tout au long du processus d'examen.
Le groupe d'experts recommande que le gouvernement abandonne l'approche punitive contre l'usage et la petite distribution des drogues, et explore des alternatives à la détention.