En Afghanistan, l'OTAN a perdu la guerre de l'opium
Fin 2014, les forces combattantes de l'OTAN devraient avoir quitté l'Afghanistan où ne seraient maintenus que des éléments chargés, les uns, de former l'armée afghane, les autres, de lutter contre le terrorisme. Aux Etats-Unis ainsi que dans les pays européens qui participaient aux opérations, les opinions publiques ont tendance à s'en féliciter tant elles voyaient dans l'Afghanistan un bourbier. En revanche, à Moscou, l'on s'en inquiète pour au moins deux raisons. D'une part, doutant de la capacité du gouvernement de Kaboul à vaincre les talibans, l'on craint que ceux-ci, et avec eux l'islam radical, ne gagnent en influence sur les musulmans des Républiques ex-soviétiques d'Asie centrale et du Caucase russe. D'autre part, l'on anticipe avec angoisse un afflux de drogue en provenance des champs de pavot d'Afghanistan.
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