Nouvelle-zélande: Feu vert pour les "legal high"
Une liste des fabricants et vendeurs de drogues les plus prolifiques du pays, avec leurs noms, prénoms et adresses, c'est le rêve de la plupart des forces de police dans le monde. En Nouvelle-Zélande, une telle liste vient d'être établie, sans que la police ait à lever le petit doigt.
La Nouvelle-Zélande a récemment adopté une loi visant à légaliser et à réglementer les nouvelles drogues récréatives synthétiques (appelées legal high), en vertu d'un système similaire à celui qui est utilisé pour les licences de médicaments. Le régime définitif de licences doit se mettre en route plus tard cette année. En attendant, les entreprises qui fabriquent et vendent déjà des "legal high" (qui avant la loi n'étaient ni autorisés ni interdits), ont la possibilité de demander une licence provisoire pour continuer à exercer leur activité. Le ministère de la santé, qui supervise le nouveau régime, vient de publier des premières listes de fabricants et de détaillants qui ont reçu une approbation provisoire. Dix entreprises ont reçu des licences provisoires pour fabriquer les legal high, sept pour la recherche, et 23 pour la vente en gros.
L'approbation a été accordée si la marque est sur le marché depuis plus de trois mois sans que les utilisateurs signalent des effets secondaires indésirables graves.
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